Ouest-France - 03 juin 2010 - Un journaliste chinois à la rencontre de Bretons

Ouest-Farnce du 03 juin publie un article intitulé Un journaliste chinois à la rencontre de Bretons.

Un journaliste chinois à la rencontre de Bretons - Plouezec

Zhengming Peng et Li Zhang sont de voyage pour 40 jours en France ; halte obligée : Plouézec. Zhengming parle un tout petit peu français mais très bien l’espéranto ce qui lui a permis de nouer des contacts fidèles.

Entretien

Zhengming Peng, journaliste chinois actuellement en France, avec sa femme, Li Zhang.

 Qui êtes-vous, en fait ?

Je suis journaliste dans un journal local de ma ville, Wuhan. Si elle n’est pas connue en France, c’est une ville importante (la 12 e ville la plus peuplée de Chine avec plus de 5 millions d’habitants) et mon journal a quelque 200 000 lecteurs quotidiens. Ma femme était, avant sa retraite, pharmacienne spécialisée en médecine chinoise.

 Quel est le but de ce voyage en France ?

C’est la 7 e fois que je viens en France et particulièrement en Bretagne où j’ai beaucoup d’amis. Nous sommes reçus par douze clubs espérantistes en Bretagne. Nous venons également voir notre fille qui fait ses études à Toulouse. Si je connais particulièrement la France c’est qu’il existe un consulat français à Wuhan (pour cause : Wuhan est la principale implantation du groupe PSA Peugeot-Citroën en Chine ; c’est aussi la ville chinoise qui reçoit le plus d’investissements français).

 Et l’espéranto ?

J’ai découvert l’espéranto il y a 20 ans. Li s’y est mise en même temps que moi mais elle était trop occupée et n’a pas poursuivi son apprentissage. Il est plus facile pour des chinois d’apprendre l’espéranto que l’anglais, mais c’est plus difficile pour ceux qui n’ont jamais approché les langues européennes, particulièrement latines et leur alphabet. Nous recevons régulièrement chez nous des espérantistes de plus de dix nationalités : Allemands, Japonais, Finlandais et, bien sûr, Bretons.

 Vous venez de rencontrer des espérantistes plouézécains. Pourquoi Plouézec ?

J’y suis venu pour la première fois en 2001, j’y reviens régulièrement et il m’est arrivé de participer à la semaine internationale de l’espéranto. Cette année, nous n’avons pas eu trop de mal à obtenir un visa mais il nous a fallu faire valoir l’invitation de notre fille et de la fédération nationale d’espéranto.

Source : http://www.ouest-france.fr/actu/act...