Année Victor Hugo

Publié le lundi 14 janvier 2002 par admin_sat , mis a jour le dimanche 8 août 2004

Victor Hugo (1802-1885), qui aspirait à la république universelle, ne fut pas indifférent à l’idée de langue universelle. Sans doute aurai-il aimé l’espéranto pour cet "élan idéal qui l’anime" et qui a plu à Umberto Eco. Mais il ne put le connaître puisqu’il mourut 4 ans après l’apparition du volapük dont le déclin commença dès que l’espéranto vit le jour, en 1887.

Comme Lamartine et Alexandre Humboldt, le grand écrivain apporta son soutien à un projet de langue universelle totalement artificielle nommé "Solrésol", basé sur des notes de musique, qui pouvait non seulement s’écrire (sur la gamme), mais aussi se parler, se chanter (évidemment !) et se jouer avec un instrument de musique. Parmi plus de 600 projets de langues qui ont été proposés, c’est certainement l’un des plus originaux et les plus sympathiques, mais il apparut qu’il níétait pas viable.

Son inventeur, un instituteur de Sorèze (Tarn), Jean-François Sudre, reçut des prix et fut introduit à la Cour de Napoléon III.