Disparition du fondateur de SERVAS

Publié le vendredi 9 mai 2008 par Vinko

Bob Luitweiler, initiateur et l’un des principaux fondateurs de « Servas », est décédé le 13 avril 2008 à Bellingham, Washington, EUA.

Inspiré par Gandhi, Bob Luitweiler, objecteur de conscience étasunien, résistant à la guerre, militant pacifiste, a appris puis enseigné l’espéranto en prison. À Askov, Danemark, en 1949, en collaboration avec des associations pacifistes, il a fondé l’association des « Peace builders » (constructeurs de la paix) qui a reçu en 1952 le nom « SERVAS » en espéranto du fait que le mot « Peace » (Paix), dans la période historiquement hystérique du Maccarthysme, était considéré comme lié au communisme.

Dans un PDF sur l’histoire de Servas, sur http://www.servas.org/siexco/ima-ges/9/9f/SINews2005p09fr.pdf, on peut lire :

« L’Espéranto est apparu car de plus en plus de membres appartenaient au mouvement Espéranto, par exemple Bob Luitweiler, et en Europe de l’Est, peu de personnes parlaient anglais et préféraient échanger en Espéranto. Il a été suggéré que la Servas Newsletter soient rédigée en Espéranto. Le nom Servas fut choisi à l’unanimité car il suggère la notion de Service. En Espéranto, « ni servas » veux dire « nous servons ». »

Servas est devenue une Organisation Non-Gouvernementale (ONG) dans les années 1970. Elle fêtera en 2009 ses 60 ans. Slogan : « Portes ouvertes pour la Paix et l’Amitié ». Champs d’activités : paix, voyages, amitié, droits de l’homme. Servas fonctionne maintenant dans plus de 120 pays comme service d’hospitalité. Il existe plus de 20 000 « portes ouvertes » à travers le monde. Avec l’Allemagne, l’Italie, les EUA, la France est l’un des pays les plus représentés avec entre 1500 et 2000 membres.

D’après l’expérience de Michèle Savignat-Belhote, qui est devenue membre en octobre dernier, et qui a participé à l’Assemblée Générale, lorsqu’elle a parlé de l’espéranto, environ 10% des participants lui ont demandé des informations sur la Langue Internationale. Il serait bon que des jeune espérantistes donnent une impulsion à cette association née de l’esprit d’initiative d’un espérantiste et lui fassent profiter de l’expérience du « Pasporta Servo » et de l’ « Amikeca Reto » (Réseau d’Amitié) très bien élaboré par Gérard Rollin mais qui n’existe malheureusement plus.

D’après un communiqué de Henri Masson