Histoire de virus

Publié le samedi 12 février 2005 par admin_sat , mis a jour le samedi 12 mars 2005

Même si leur principale infériorité se trouve dans le nombre très minoritaire d’usagers, l’espéranto et le Mac ont cela de commun qu’ils font appel à un usage équilibré entre l’intelligence et l’intuition et qu’ils ont de
réelles qualités de fiabilité et de simplicité.

Dans l’éditorial du numéro de décembre 2004 de “SVM Mac” (Science et Vie Micro — Mac), Laurent Clause, rédacteur en chef, souligne le fait que le PC est de très loin le
moins sûr par rapport au Mac : “La quasi totalité des alertes que le monde a connues sur Internet depuis quelques années ne concernaient que les PC”. Ces faits sont confirmés sur la liste e_Mac par des témoignages d’usagers
espérantistes d’ordinateurs Macintosh dans des universités des États-Unis.

L’auteur souligne les innombrables failles dans le système
d’exploitation de Microsoft, sans compter des portes secrètes (backdoors) dans les entrailles de Windows par lesquelles la NSA (National Security Agency)
peut surveiller tous les usagers des PC de la planète. Or, qui pense NSA pense Echelon, le réseau d’espionnage mondial
mis en place par les États-Unis et la Grande-Bretagne depuis 1947-48. Et pourtant, c’est vers les PC/Windows que se tourne l’immense majorité des usagers d’ordinateurs. Le CERT, organisme de la sécurité informatique aux États-Unis, conseille aux internautes de préférer le butineur (navigateur) Firefox à Explorer du fait qu’il est plus imperméable aux virus. C’est aussi vers la langue à virus que courent les élèves et leurs parents, les décideurs et tout ce qui croit en l’existence d’un dieu nommé
“Argent” et lui voue un culte.

Des recherches ont pourtant démontré que l’anglais offre un terrain particulièrement propice à la dyslexie (difficulté de lecture). Il a été en outre constaté que les enfants natifs anglophones n’accèdent à une lecture correcte
des mots qu’au bout de deux à trois ans alors qu’une année suffit aux autres enfants européens pour une bonne lecture dans leur propre langue (voir notre numéro précédent).

Tout comme Windows par rapport à Microsoft, l’anglais place ses usagers dans une situation de dépendance par rapport au
pays dominant de l’anglophonie.

La conférence anglo-américaine de 1961, dont il est
question dans ce numéro, visait, d’une certaine façon, à
innoculer un virus linguistique dans le cerveau des étudiants, donc d’une bonne partie des futurs enseignants et décideurs de tous les pays.

Nous en payons aujourd’hui les conséquences.

Il n’est pas inintéressant de noter les statistiques de visites de notre site par type de système d’exploitation utilisé (21 janvier 2005 sur www.esperanto-sat.info) :

SystèmeNombre%
Windows XP 882 39.32%
Linux 485 21.62%
Windows 98 362 16.14%
Windows 2000 220 9.81%
Macintosh 149 6.64%
Windows NT 65 2.9%
Windows ME 57 2.54%
Windows 95 18 0.8%
Inconnu 3 0.13%
xBSD 2 0.09%

Compte tenu que Linux est minoritaire, que
déduire ? Linux - Espéranto : même combat ?