“La langue de l’espoir” (suite... et fin ?)

Publié le lundi 23 juillet 2007

 “Et il faut qu’elle apprenne l’espéranto ?

 “Eh bien c’est la langue de l’espoir pour une profession qui, quelquefois, doute, c’est intéressant.

Mais, dans le gouvernement remanié de François Fillon, Christine Lagarde est passée de l’agriculture aux finances... et elle a été remplacée par Michel Barnier...

Dans son numéro de juillet-août 1996, “Ensemble Magazine”, journal régional d’information agricole et d’action coopérative édité dans le Maine-et-Loire, avait publié les impressions d’agriculteurs qui avaient visité Bruxelles et rencontré des fonctionnaires européens.

Pour l’un d’eux, Luc Terrien, Bruxelles est “un univers cosmopolite, en discussions permanentes avec des difficultés de traduction et différences de cultures qui impliquent à elles seules que les décisions prennent un certain temps à émerger. (…) Mais s’il pouvait y avoir une langue unique, l’espéranto ou autre, cela ferait avancer culturellement l’Europe.

Sages paroles d’un homme de la terre nommé Terrien ! A part que le terme “langue commune”, impliquant le respect des langues et cultures, est à préférer à “langue unique”, rôle dans lequel s’impose l’anglais qui, par la volonté délibérée des uns et la résignation des autres, avec des complicités actives et passives, sert des intérêts particuliers au détriment de ceux du plus grand nombre.