La langue qui surprend

Publié le sabato 12a marto 2005 par admin_sat

Date anniversaire de la naissance du Dr Zamenhof, le 14 décembre donne lieu à de nombreuses manifestations culturelles à travers le monde. Le 14 décembre 2004, au département d’Histoire Uruguayenne de la Médecine de la
faculté de Médecine de Montevideo, la Société Uruguayenne d’Espéranto a organisé une réunion extraordinaire sur le thème de l’espéranto et de la médecine afin de marquer le cinquantième anniversaire de la recommandation émise
à Montevideo en faveur de l’espéranto par la Conférence Générale de l’Unesco (10.12.1954).

Bien que connaissant déjà l’espagnol, le français, l’anglais, le néerlandais et l’italien, l’ambassadeur
de Pologne, M. Lech Kubiak, a exprimé l’espoir de pouvoir un jour apprendre aussi l’espéranto. Il a même donné l’adresse d’un établissement d’enseignement secondaire
de Pologne où l’espéranto est enseigné afin de permettre une prise de contact. Il a ajouté qu’il avait été informé que, lors de la foire internationale du livre de Montevideo, le stand de la Pologne et celui de la société
Uruguayenne d’espéranto se trouvaient l’un à côté de l’autre et que la collaboration avait été excellente (v. photo). Le fait que l’espéranto soit né en Pologne peut expliquer cela.

L’ambassadeur a enfin dit qu’il aurait été préférable d’inviter, à sa place, l’archevêque de Montevideo, Mgr. Janusz Bolonek, qui est lui-même un espérantiste passionné.

Directrice du Musée de la Parole, Mme Ingrid Rodríguez
Fontes a été heureuse de pouvoir aider au progrès de l’espéranto dans son pays. Possibilité sera offerte de diffuser un cours radiophonique dans le cadre du SODRE [1], propriétaire du musée, qui dépend lui-même du Ministère de
l’Éducation et de la Culture La voix du Dr Zamenhof et de Ivo Lapenna feront donc partie de ce musée, entre autres sur son site.
Les autres conférences ont surtout traité de la relation entre l’espéranto et la médecine. La surprise a été grande pour les participants non espérantistes et pour l’actuel président de la Société Uruguayenne de Médecine qui ne savaient pas que l’espéranto évolue et qu’il fonctionne si bien en réalité.

D’après un rapport de Sandra Burgues, étudiante en Médecine, Montevideo.