La magie du web

Publié le mardo 2a novembro 2004 par admin_sat , mis a jour le sabato 30a julio 2016

Il existe à La Roche-sur-Yon, près de la mairie du Bourg-sous-la-Roche, un "chemin Ferdinand Duviard" dont le nom figure dans l’Enciklopedio de Esperanto éditée en
1933 à Budapest et rééditée en 1979.

Une présentation brève de ses activités figure dans un
document qui peut être lu en section "Vendée" du site www.esperanto-sat.info sous le titre "L’idée de langue internationale à travers les noms de voies de
circulation de La Roche-sur-Yon".

C’est ce fait qui a valu à Espéranto-Vendée la surprise
de recevoir un courriel de la petite-fille de Ferdinand Duviard, Marie-José Duviard, qui réside dans le Var, simplement pour demander l’autorisation de créer un lien
depuis son propre site particulièrement original
http://membres.lycos.fr/asphodele51/ à la page concernée.

Autorisation évidemment accordée... Marie-José a maintenant une forte envie d’apprendre l’espéranto. Ferdinand Duviard avait écrit dans de nombreux journaux
en espéranto et s’était occupé de la jeunesse. Il fut
co-fondateur de la Fédération française des jeunes espérantistes et rédigea sa publication Juneco (Jeunesse) en 1909-1910. Enregistré sous le n° 658 au congrès universel d’espéranto prévu à Paris à partir du 2 août 1914, il aurait pu être l’un des 3739 participants de 50 pays enregistrés si cette date n’avait pas marqué aussi le début du premier conflit d’ampleur mondiale. Professeur de lycée, cet écrivain yonnais avait appris l’espéranto à l’âge de 16 ans, en 1905, l’année où, à Boulogne-sur-Mer, se tint le premier congrès universel d’espéranto dont le centième anniversaire sera commémoré l’année prochaine.

Autre curiosité et coïncidence supplémentaire qui est apparue au cours des échanges ultérieurs de courriels :
Marie-José Duviard vivait avec son père à Kouba, dans la
banlieue Sud-Est algéroise et passait son bac justement
l’année où, en 1962,à 19 ans, j’étais à la base arrière de parachutistes de Sidi-Ferruch, à 22 km à l’ouest d’Alger...

Le monde est petit, Internet le rapetisse...

Henri Masson, novembre 2004