Pour ne jamais oublier

Publié le sabato 12a marto 2005 , mis a jour le lundo 19a novembro 2007

Cette allusion renvoit au site http://www.foessmeier.name/tradukoj...
dont le traducteur, Reinhard Fößmeier mérite de vifs remerciements.

En tous cas, il existe des ressources documentaires malheureusement trop dispersées et insuffisamment connues, même parmi les usagers de l’espéranto.

Il importe de se souvenir et de rappeler que les trois enfants du Dr Zamenhof ont tous été des victimes directes du nazisme. Son fils Adam, ophtalmologiste renommé, a été
fusillé avec son beau-frère Henryk Minc à Palmiry, un lieu d’exécution proche de Varsovie. Ses deux filles Lydia et Sofia ont péri dans le camp de concentration de Treblinka.

L’épouse d’Adam, Wanda, aurait connu le même sort si, en 1942, elle n’avait pas réussi à s’échapper à temps alors qu’elle et son fils Louis Christophe (aujourd’hui Zaleski-Zamenhof, qui vit maintenant en France) étaient conduits vers un train de la mort. Elle parvint à se cacher sous le nom "Zaleska" avec son fils.

Beaucoup de choses peuvent être lues sur ce thème dans “La danĝera lingvo”, de Ulrich Lins, et aussi dans un chapitre de l’ouvrage biographique "Zamenhof", de Marjorie Boulton (p. 243-253) ainsi que dans des articles parus dans la presse espérantiste ou non.

L’“International Herald Tribune” a diffusé une information sur "Peter Ginz, esperantiste et fils d’un couple espérantiste qui est mort au camp d’Auschwitz il y a plus de 60 ans”. Voir sur : www.iht.com/articles/
2005/01/26/n...
.

Ulrich Lins a précisé ensuite que "Doron Modale a longuement écrit sur Petr Ginz, le fils de Ota Ginz,
dans le dernier numéro de "Israela Esperantisto" (déc. 2004
)". Radio Prague a aussi repris cette information.

La création d’une bibliographie relative à ce thème serait très utile. En 1980, sous le titre "Sachsenhausen", parut une brochure de 36 pages 11x21cm abondamment illustrée sur le camp de concentration moins connu de Sachsenhausen-Oranienburg. Il est possible de faire une recherche réticulaire avec ces noms. Il serait
utile qu’une telle documentation paraisse aussi dans la version en espéranto de Wikipedia.

Il existe certainement sur ce thème de nombreux articles
qui sont parus depuis la seconde guerre mondiale jusqu’à
nos jours dans la presse en espéranto mais qui
ne sont pas accessibles à l’ensemble des locuteurs.

L’encyclopédie libre Wikipedia serait l’endroit le plus juste pour les y placer, avec possibilité de corrections, d’ajouts et de liens.