Pour ne pas mourir ido

Publié le lundi 12 novembre 2007

Une brochure intitulée "IDO, unu jarcenton poste" (L’Ido, un siècle après) vient de paraître aux éditions La Blanchetière sous la signature d’André Cherpillod*. Il s’agit d’une étude de 48 pages sur l’histoire plutôt rocambolesque et les aspects linguistiques de ce projet né d’un réformisme maladif de l’espéranto, et sur la crise qui en a découlé.

Voilà un document bienvenu pour répondre aux attaques qui existent encore parfois, principalement de personnes qui ne savent rien d’autre que le nom de quelques langues construites telles que le Volapük, l’Ido, le Novial, l’Occidental (nommé par la suite Interlingue), l’Interlingua et autres, et qui, en amalgame, considèrent le tout comme de niveau égal à l’espéranto**. Des traductions, ou au moins des versions, seraient bienvenues en français et dans des langues de grande diffusion.
Prix : 5,10 €

* http://fr.wikipedia.org/wiki/André_Cherpillod

** Certains se souviennent peut-être de la boutade du président de Gaulle lors d’une conférence de presse tenue au Palais de l’Élysée le 15 mai 1962 ; certains ministres du MRP avaient alors quitté le gouvernement en raison de cette attitude qu’ils avaient estimée injurieuse envers l’idée d’une Europe supranationale. V. Archives de l’INA : http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&id_notice=I00012375