Togo : L’Institut Zamenhof dans l’éducation d’enfants togolais

Publié le jeudi 1er mars 2007 , mis a jour le mardi 27 février 2007

Toutes les autres écoles privées du Togo ont des buts commerciaux. L’Institut Zamenhof est né pour permettre aux fils et filles de parents sans ressources d’apprendre à écrire et à lire. De plus, l’IZ se donne pour tâche d’enseigner l’espéranto à ceux qui sont intéressés
De septembre 2004 jusqu’à maintenant (février 2007) l’IZ suit sa ligne d’action en s’occupant des enfants. Ceux-ci apprennent en suivant les programmes officiels d’enseignement au Togo. Un médecin, avec lequel l’IZ a un contrat, s’occupe de ceux-qui tombent malades à l’école. La contribution à la nourriture des élèves est une autre aide de l’IZ aux enfants. La fourniture de fruits se poursuit. Il convient de noter que même le petit déjeuner manque à beaucoup d’entre eux, et ils apprennent sans s’être nourris jusqu’à midi, jusqu’à ce qu’ils aillent chez eux pour manger quelque chose.
L’IZ pense toujours à ces choses, et résoudre ces problèmes nécessite de l’argent.
L’Institut Zamenhof est entièrement autonome. Il n’appartient à aucune organisation extérieure et est prêt à collaborer avec tous pour prendre soin des enfants démunis et aussi pour la propagation de l’espéranto. Quiconque entend parler de l’Institut Zamenhof, pense aux enfants sans ressources qui, dans cette école, apprennent à lire et écrire. Il serait souhaitable de voir les enfants de ses propres yeux, et c’est ce que vient de faire un groupe de soutien à l’IZ du village français d’Arrout*. Il s’agit de membres de l’association “Une École au Togo“ créée à l’initiative d’Évelyne, Françoise et Jean-Pierre.
L’IZ continuera de s’occuper de l’éducation des enfants depuis le niveau élémentaire jusqu’à la quatrième classe du niveau moyen. Les élèves pourront ainsi passer au moins dix années à l’IZ pour s’éduquer. L’idéologie de Zamenhof pénétrera en eux non point à cause de l’enseignement de l’espéranto, mais en raison de l’attitude de ceux qui travaillent à l’IZ et aussi de la visite fréquente d’espérantistes étrangers avec lesquels quelques les élèves discutent ouvertement.

Cophie PARPHES

Extrait de “HACE 002”, décembre 2006 (Horizonto de Afrika Centro Esperantista)

* Ariège.