Espéranto ou tard

avec le soutient de SAT-Amikaro

Création paroles et musique : Morice Benin

  • Musicien / arrangeur : Eric Miller,
    525 Chemin Coupier,
    26740 Savasse
  • Enregistrement Pascal Jacquelin, Studio Potart,
    1 place de l’Eglise,
    18500 Marmagne
  • Production :
    Association Fanal,
    2 avenue du Vercors
    26120 Malissard

« L’Espéranto ? Ça existe encore ?... »

Il y a plus d’un siècle, naissait un rêve : une langue-passerelle pour une myriade d’hommes
différents et solidaires à travers le monde : Minoritaires mais farouchement fraternels.
Cette langue ne serait au service d’aucun nationalisme, d’aucun schisme, d’aucun négoce, d’aucune
servitude idéologique, bref d’aucun dessein politiquement correct...
Aujourd’hui, elle creuse encore son sillon improbable dans un monde devenu hostile, compétitif où
la langue anglaise règne en maîtresse absolu...
Au départ, ce qui m’attirait dans cette utopie, c’est l’effort commun que demande son
apprentissage : Démocratie initiale où aucun pouvoir n’est en jeu. Il s’agit juste d’adhérer à une
certaine citoyenneté planétaire véhiculée, en résonance avec cette phrase féconde d’André Gide :
« Le monde ne sera sauvé que par les insoumis,
Ils sont ces insoumis le sel de la terre... ».
Il y a maintenant une quinzaine d’années, j’ai entrepris de la chanter, même si je ne la pratique pas
vraiment... tentant juste d’apporter ma p’tite pierre dans l’édifice de ce rêve têtu et fondateur...

Morice Benin


Espéranto ou tard (chanson)

Ils ne sont qu’une poignée, leur ferveur est intacte
Ils veulent changer le monde, le monde reste de marbre
Car depuis plus d’un siècle, une quête les tient debout
Quelques hommes sur terre font un rêve un peu fou :

Refrain :
Espèrent en toi, espèrent en moi, espèrent en nous
Espéranto ou tard... l’amour

De tous les coins du monde, ils viennent se parler
Métisser, confronter leurs idées bigarrées
Accepter l’étranger, c’est le changer en frère
Car ce qui nous sépare, c’est seulement nos frontières

Au refrain

Je veux dédier ce chant aux premiers utopistes
A ces jeunes ardents fuyant les fatalistes
Tous ces replis sur soi, tous ces nationalismes
Pour une fraternité d’insoumis, d’indociles

Au refrain


Texte : Morice Benin, inspiré d’un écrit de Gilbert Stammbach

Musique : Morice Benin