Kio estas SAT ?

L’espéranto appartient au même titre à toute personne intéressée par son usage, où que ce soit dans le monde. La généralisation de son usage dans les relations entre personnes de langues différentes est l’affaire de toutes et de tous. Aucun pays, aucune puissance, aucune organisation, ne peuvent en revendiquer le monopole. Par ailleurs, il est naturel de se regrouper par affinités, par buts de recherches, par groupes d’intérêts, etc.. C’est pourquoi, parmi des associations très diverses susceptibles de satisfaire toutes sortes d’attentes, SAT occupe une position particulière.

L’Association Mondiale Anationale (Sennacieca Asocio Tutmonda : SAT) et les organisations affiliées (entre autres SAT-Amikaro) se donnent précisément pour but de répondre aux aspirations personnes qui, par la connaissance de l’espéranto, désirent étendre l’horizon de leurs connaissances, accroître leurs possibilités d’échanges internationaux et participer, de manière active et constructive, à l’évolution du monde.

Alors que SAT [1] vise l’application pratique de l’espéranto, et se compose de ce fait d’adhérents parlant cette langue, le rôle de diffusion de l’espéranto incombe à des organisations liées à SAT par une convention. Le champ d’activités de ces organisations s’étend non point en fonction des frontières nationales, mais des zones linguistiques. Pour la francophonie, ce rôle revient à SAT-Amikaro (= Les Amis, ou l’Amicale, de SAT).

SAT-Amikaro a pour l’objectif de mettre l’espéranto plus particulièrement au service des personnes pour lesquelles cette langue présente en premier lieu un intérêt d’ordre social, pédagogique, culturel et pratique.

SAT-Amikaro se donne aussi pour tâche d’ouvrir l’accès à SAT aux personnes qui souhaitent participer à la réalisation de ses buts.

SAT-Amikaro se spécialise donc dans quatre secteurs essentiels relatifs à l’espéranto : information, enseignement, édition de matériel d’information, de documentation et d’étude, service librairie.

SAT-Amikaro a un réseau de correspondants, d’enseignants et d’animateurs dans la plupart des départements, ainsi qu’en Belgique, en Suisse romande, et dans plusieurs pays d’Afrique. Son congrès se tient chaque année durant le week-end de Pâques. Sa revue paraît dix fois par an sous le nom de La SAGO ; elle est lue dans une quarantaine de pays.

Henri MASSON