Mémoire d’ Etude sur la Fédération des Espérantistes Ouvriers

Publié le jeudi 14 mai 2009 par Vito , mis a jour le mardi 14 juillet 2009

En septembre 2007, j’ai terminé une étude sur le thème "La Fédération Espérantiste du Travail dans les années 1911/1941". Avant de commencer l’étude, je n’avais pas d’idée précise sur ce qu’était l’Espéranto... Un soir, en passant devant le bureau principal de l’Association Mondiale d’Espéranto (UEA), mon intérêt s’est éveillé. Quelques jours après, je suis entré pour voir la librairie et ai décidé que le sujet de mon travail final à l’école de hautes études porterait sur l’Espéranto. Mon compagnon d’étude Bert Altena, spécialiste du mouvement ouvrier d’avant 1900 et et en particulier de Domela Nieuwenhuis et le mouvement anarchiste, me conseilla de me concentrer sur le mouvement ouvrier. Ainsi, je me suis occupé de la Fédération des Travailleurs Espérantistes, et pour limiter le sujet, je n’ai considéré que la période avant 1941, année où l’occupant allemand a interdit le mouvement. La deuxième limitation était que je n’ai pas considéré les sections flamandes, au début par manque de temps. Mais, par la suite, il s’est avéré que ce fut un bon choix, car c’est seulement après que j’ai trouvé un article suffisamment détaillé sur l’histoire de l’espérantisme ouvrier dans toute la Belgique, écrit par l’espérantiste Alberto Fernandez.
Pour mon rapport, j’ai survolé de très nombreuses collections annuelles de l’organe de la Fédération, et donc beaucoup lu en Espéranto, ce qui a été tout à fait possible après une étude de la grammaire et d’un livre de cours. Aussi grâce à ma connaissance du français, de l’anglais, de l’espagnol et de l’allemand.
Parler la langue est une autre affaire. C’est pourquoi Bert de Witt fait la traduction en espéranto.

En Hollande, avant 1941, il existait même 4 diverses associations d’espéranto. A part l’association ouvrière, il y avait l’association des catholiques, l’association des protestants, l’association neutre avec des membres qui, à cette époque, n’était pas enclin à discuter avec les travailleurs ; un peu plus chic, on l’appelait association bourgeoise d’espéranto.

La Fédération des Travailleurs Espérantistes s’est développée dans les années 30 jusqu’à devenir la plus grande association espérantiste du pays. Cela c’est fait en 20 années.
Jusqu’à la fin des années 20 la fédération n’a compté jamais plus de 200 membres. Le nombre de membres a cru jusqu’à 5000 membres de 1929 à 1938.
En 1941, la fédération est interdite, comme de nombreuses autres organisations ouvrières. Après la deuxième guerre mondiale, la fédération enregistre une chute du nombre de membres de 3000 en 1948, jusqu’à 2000 en 1953 et 1000 en 1962. Cela signifie que les années 30 ont été le point culminant de l’histoire de l’espérantisme ouvrier en Hollande.

D’autres chiffres indiquent qu’en cette période fleurissait l’espérantisme ouvrier en particulier et l’espéranto plus généralement :
D’abord l’espérantisme ouvrier : J’ai calculé que, rien que parmi les espérantistes ouvriers dans les années 30, environ 35000 personnes suivent des cours d’espéranto. J’ai également calculé combien de personnes sont devenues membres, pendant un temps plus ou moins long, car les changements étaient suffisamment importants ; entre 10 et 25% par an. Selon mon estimation, 12000 travailleurs, pendant une période plus ou moins longue durant ces 10 années précédant la deuxième guerre mondiale, sont devenu membres. A SAT également, l’influence hollandaise était relativement grande après exclusion des communistes russes et allemands en 1931. Sur les 1500 à 2000 membres de SAT, 500 au maximum étaient des espérantiste Hollandais.
D’autres organisations espérantistes ont également fleuri, quoique moins bien : et le mouvement neutre et le mouvement catholique en Hollande ont culminé à 1500 membres environ.
Les protestants étaient apparemment moins sensibles à la langue : environ 400 membres. Et enfin, derniers chiffres : à Nimègue dans les années 30, une association très fructueuses (neutres et catholiques) assurait des cours par correspondance : en 5 ans, plus de 20000 cours.
Ce fait a convaincu le maire de la ville de mettre à disposition un manoir à un espérantiste et pédagogue internationalement connu, le hongrois Andras Cseh. Celui-ci a éduqué les espérantistes à une méthode spéciale d’enseignement de l’espéranto. Le maire et le premier ministre ont, comme beaucoup d’autres, suivi chez lui un cours d’espéranto.

Ce fait, de cette grande croissance de l’intérêt pour l’espéranto dans les années 30 m’a incité à me demander pourquoi cette croissance a eu lieu. Je traiterai brièvement ceci dans la deuxième partie de ma conférence.
L’autre partie de mon mémoire a un caractère plus descriptif :
Je me limiterais maintenant à ce qui suit.

La fondation et ses raisons

La Fédération des Travailleurs Espérantistes
a été fondée en 1911 par
quelques dizaines d’espérantistes de
La Haye et d’Amsterdam, en particulier
des anarchistes et communistes, qui
depuis 1909 s’étaient organisés localement
 : en 1914, 3 ans après, leur nombre
est passé à environ 200. Jusqu’à la
fin des années 20, le nombre de membres,
comme dit précédemment, n’a
pas augmenté.

On en sait peu sur les origines des nouveaux
membres. Au niveau des directions,
il n’y a quasiment que dans les
cercles anarchistes et libre-penseurs
que l’on s’intéresse à une collaboration
avec la Fédération et à la propagation
de la langue, de telle sorte qu’on peut
en déduire qu’après sa fondation, la
Fédération a recruté la plupart de ses
membres dans ce milieu.

La Fédération est ouverte à tout travailleur
jusqu’à la fin des années 20,
indépendamment des origines politiques
et religieuses, mais les tendances
anarchistes et communistes de la plupart
des membres ont très vraisemblablement
freiné l’adhésion des travailleurs
des autres tendances ;

Les motifs financiers et également
les différences de classe entre les travailleurs
manuels et les travailleurs
plus instruits ont été un frein à une
croissance continue de l’organisation.
L’existence de groupes de travailleurs
espérantistes, hors du cadre de la Fédération,
et l’appartenance de travailleurs
à l’association neutre LEEN le prouve.
Par exemple, en 1914, la Fédération
évalue déjà à 2000 le nombre de travailleurs
espérantistes.

La Fédération reçoit, dans les années
20, son plus grand soutien de la part
des organisations anarchistes, des antimilitaristes
internationalement organisés,
et des ouvriers du transport
internationalement organisés (ITF Fédération
internationale des transports). Quelques membres de la direction
de ces organisations, de par leur intérêt
pour l’espéranto et la Fédération,
font exception à la règle du désintéressement
qui règne dans le reste du
mouvement ouvrier. En particulier le
pasteur rouge Schermerhorn, le plus
important porte-parole des antimilitaristes,
le membre du bureau de l’ITF
Nathans et le libre-penseur Havers
font non seulement de la propagande,
mais utilisent aussi la langue dans leurs
relations internationales.

Pour avoir une idée sur la façon dont
les premiers espérantistes se sont occupés
de l’espéranto : voici un rapport
du journal de la Fédération (arbeider
esperantist) sur une réunion de 1913 :

« La réunion commence par une lecture
de la correspondance. Presque tous les
travailleurs ont un contact à l’étranger
avec d’autres espérantistes et cela entraîne
une avalanche de questions auxquelles
les travailleurs ne peuvent pas
toujours répondre eux-mêmes. Un espérantiste
français demande s’il existe
une traduction hollandaise des fables
de Lafontaine ? Un Tchèque demande
l’adresse d’un enseignant espérantiste
hollandais qui pourrait l’informer sur
l’enseignement public en Hollande ;
un autre espérantiste demande ce que
l’on fait de l’argent qui reste au budget.
Ensemble, on essaye de répondre aux
questions ou on transmet la question
à une personne plus informée de l’affaire.
Mais on fait aussi des échanges
classiques de cartes postales. Un membre
a demandé aux correspondants de
mettre une annonce dans une revue
internationale de travailleurs espérantistes
et il a ensuite reçu 93 cartes
postales. Il en fut terriblement embarrassé
 ; Répondre à une centaine de correspondants
 ! Cela coûterait au moins
10 florins !

« Ce n’est pourtant pas le première fois
que cela arrive et que l’on se partage
les cartes postales. Cette fois, il y a un
problème parce que 40 cartes viennent
d’Allemagne, et ce n’est plus assez loin,
pense Nutters (qui préside). « Nous qui
sommes habitués à correspondre avec
des Brésiliens, des Islandais, des Serbes,
(...) que valent donc des Allemands qui
habitent tout près ? »

« On utilise aussi la correspondance
pour contrôler les informations de presse
et pour ajouter des informations :
par leur contact avec des espérantistes
étrangers, les espérantistes espagnols
peuvent ainsi échapper à la censure,
et quelques espérantistes des Balkans
commentent l’information - selon eux
fausse - de la presse Européenne sur
les événements locaux.

« Après s’être occupé de la correspondance,
on se met à enseigner la langue.
Le président lit à haute voix la traduction
en espéranto d’une pièce de théâtre
d’Ibsen et les membres traduisent
chacun une phrase. Ensuite viennent
des exercices de traduction du hollandais
vers l’espéranto, par exemple des
articles de presse ou des lettres. Enfin
vient le temps de la discussion libre et
on peut aller à la bibliothèque pour
emprunter des livres en espéranto. Nutters
ajoute à cela qu’en été, des espérantistes
étrangers sont régulièrement
présents dans les réunions. « Depuis 5
ans que notre association existe, nous
avons eu des visiteurs de presque tous les
pays d’Europe ». Les derniers travailleurs
rentrent finalement chez eux vers 23
heures. »

Je fais maintenant quelques sauts dans
le temps. A partir de la fin des années
20, quelques faits ont favorisé le développement
de la Fédération. Par
cela j’en arrive automatiquement à ma
deuxième question : Pourquoi cette
croissance dans les années 30 ?

Quelques facteurs internes

En 1931 les communistes pro-soviétiques
ont quitté S.A.T. (Association
Mondiale Anationale), l’organisation
ouvrière internationale – et la Fédération
elle-même, et ont fondé leur
propre organisation espérantiste. Pour
cette raison, le monde extérieur a considéré
la Fédération comme étant moins
radicale et cela a vraisemblablement
diminué le seuil pour l’adhésion des
socio-démocrates et autres socialistes
critiques envers le régime soviétique.
Comme il y avait plus de socio-démocrates
que de communistes, le terrain
de recrutement est devenu considérablement
plus étendu.

La Fédération a dans les années 30 des
moyens relativement important pour
la propagande de l’Espéranto. Elle a ces
rentrées du fait que depuis le début des
années 30, elle édite des livres, et des
livres de cours, dans une série d’édition
propre. De plus, elle fonctionne comme
librairie pour la vente de littérature
étrangère en Espéranto. Les livres autoédités
sont écrits gratuitement par
ses propres membres, de façon qu’il
en résulte des bénéfices relativement
conséquents. Ces livres pourvoient
par eux-même à une meilleure propagande,
mais avec l’argent que cela rapporte,
la Fédération peut par exemple
embaucher quelqu’un, ce qui a été
profitable à l’organisation. Elle peut
soutenir financièrement des journaux
en difficulté, comme la presse enfantine
et l’organe de SAT ; elle peut se
risquer plus dans l’édition de brochures
et de pamphlets ; elle met des prêts à
disposition des sections, ou annule les
dettes de quelques sections de la Fédération.
En résumé ; on peut faire beaucoup
plus de publicité et les sections
ont plus d’espace pour survivre.

A la fin des années 20, un changement
du bureau directeur a lieu, et dans les 5
années qui suivent, ce bureau est presque
inchangé, si bien qu’une direction
qui s’entend bien en interne peut gérer
convenablement la croissance qu’elle
juge importante.

Quelques facteurs extérieurs

L’introduction d’un nouveau moyen de
communication, la radio. A partir de
1929, cinq ans après la fondation de
VARA, la Fédération a la possibilité, par
l’intermédiaire de radio-VARA (société
d’émissions socio-démocrate), de faire
de la publicité pour l’Espéranto. Pas
trop souvent au début, mais le nombre
d’auditeurs dans les années 30
est important, et le nombre de gens
possedant des récepteurs explose à
cette époque.

Au début des années trente les émissions
avaient lieu deux fois par semaine
pour des cours d’Espéranto et toute
sorte d’autres programmes espérantistes.
Cela signifie qu’en comparaison aux 10
premières années de l’époque primitive
de la radio, on peut atteindre beaucoup
plus de travailleurs et leur faire
faire connaissance avec le phénomène
Espéranto.

Dans le même temps il y a une amélioration
des relations avec les autres
organisations ouvrières. En 1931, après
une longue insistance de la Fédération,
un rapport officiel du mouvement de
l’organisation hollandaise paraît, avec
des conclusions positives. En pratique,
cela ne signifie pas que de grandes
organisations socio-démocrates s’occupent
de la diffusion de l’Espéranto,
mais la collaboration est déjà meilleure
dans les années suivantes, par exemple
avec la VARA comme mentionné plus
haut et d’autres organisations culturelles
ouvrières, comme la Ligue sportive
ouvrière et l’Institut d’éducation
ouvrière (actuellement NIVON, mouvement
des Amis de la nature).

La situation économique : on estime
que dans les années 30, 50% des travailleurs
ont déjà connu le chômage,
et parmi eux la moitié pendant plus
d’un an.

Cela signifie non seulement qu’il y
avait peu d’argent, mais également
beaucoup de temps libre. Par les interviews
et quelques informations, il
apparaît que parmi les membres, il y
avait beaucoup de chômeurs. Ceux là,
évidemment n’ont pas pour autant démissionné
pour économiser le coût de
l’adhésion. Ainsi la Fédération a su tirer
profit des forces actives qui disposaient
de plus de temps pour se dévouer à la
bonne cause.

Le rôle du gouvernement s’inscrit en
partie dans la même ligne. Le gouvernement
hollandais ne limita pas
le mouvement Espérantiste, comme
cela se fait dans d’autres pays, en premier
lieu dans l’Allemagne nazie et en
Union soviétique à la fin des années
30. En Hollande, quelques communautés
offrent des salles de classe ou subventionnent
les cours. Il y a également
nombre d’écoles, surtout dans les grandes
villes, qui mettent l’enseignement
de l’Espéranto dans leur programme, le
plus souvent hors des heures de cours
officielles. Et, pour revenir sur la crise
économique : les chômeurs qui suivaient
les cours d’espéranto n’avaient
plus besoin de pointer pour recevoir la
subvention d’Etat. Cette obligation de
pointage obligeait les travailleurs à faire
la queue 1 ou 2 fois par jour pendant
des heures. Ceci était pour les autorités
une preuve que les bénéficiaires ne
travaillaient pas au noir. C’était une occupation
quotidienne humiliante que
la plupart des travailleurs voulaient
éviter.

Par ceci j’ai à mon avis mentionné les
plus importants facteurs expliquant la
croissance de l’espérantisme ouvrier
dans les années 30.

Bien entendu, la croissance du mouvement
espérantiste en général et dans
certains cas spécialement de l’espérantisme
ouvrier coïncident avec l’évolution
de la première partie du 20ème
siècle.

L’émancipation des travailleurs et l’accentuation
du développement et de
l’éducation, la croyance dans la raison
et le progrès (au début du 20e siècle),
et en lien avec cela la rapide succession
de nouvelles découvertes, le manque
de « Lingua franca* » acceptée mondialement,
le fort nationalisme, l’internationalisation
croissante de l’économie,
les idées sur la lutte de classe internationale,
l’antimilitarisme et le pacifisme,
l’augmentation du temps libre et du
tourisme et l’augmentation du niveau
éducatif des travailleurs. Parmi les divers
facteurs mentionnés, certains forment
aussi le contexte du mouvement
des 20 premières années de l’espérantisme
ouvrier et de ce fait la signification
de ces facteurs est relativisée.

Il est évident que le plan de mon mémoire
est doit être cadré autour des
théories sur la naissance et la croissance
des mouvements sociaux. Je ne
veux pas trop parler de cela à cause
du temps limité de cette présentation,
mais je vais cependant en dire quelques
mots.

J’ai parlé jusqu’à maintenant des facteurs
internes et externes, mais pas des
motifs individuels des espérantistes
eux-mêmes. On pourrait dire de même
de ces motifs qu’ils étaient, comme le
large contexte historique, en grande
partie inchangés par rapport aux années
précédentes. Malgré cela, je veux
mentionner quelques motifs. Peut-être
pas pour expliquer la croissance de l’Espéranto,
mais bien parce que ces explications
données, on risque d’omettre
d’accentuer qu’il s’agissait de motifs
individuels qui ont poussé les gens à
devenir espérantiste, souvent fanatique.
En outre, c’était la partie la plus
agréable de mon exploration :

pour connaître les motifs individuels,
j’ai du interroger les gens
eux-mêmes, qui actuellement
ont tous plus de 90 ans, et alors le
sujet se met vraiment à vivre :

 Un monsieur qui n’a jamais eu
la chance d’aller à l’école après sa
12e année, et qui a commencé à
travailler dès lors : grâce au mouvement
espérantiste il a pu devenir
enseignant, chose qu’il avait
toujours souhaitée. Enseignant
d’Espéranto, bien sûr !
 Un monsieur mort entre temps,
dont j’ai appris par son fils le cheminement
dans la vie : déjà dans
les années 20, il était allé en URSS
pour s’informer de la situation par
ses contacts sur place. Quelqu’un
aussi, qui a publié des traductions
de Multatuli dans la presse
internationale espérantiste, a
écrit des articles sur l’action hollandaise
aux Indes néerlandaises
(actuellement Indonésie). J’ai vu
des photos, entre autre de sa visite
à Lanti, populaire et éminent
membre de SAT, en France.
 Une dame, qui avait commencé
à travailler dès son plus jeune âge,
et qui avait toujours souhaiter
apprendre une langue étrangère.
L’Espéranto lui a donné l’occasion
d’apprendre une langue étrangère
à peu de frais. A 93 ans, l’Espéranto
était encore et toujours
la seule langue étrangère qu’elle
parlait, mais elle avait aussi fait la
connaissance de son époux dans
le club local d’Espéranto et reçu
toute sa vie des hôtes étrangers
dans sa maison et assisté à nombre
de congrès à l’étranger. Une
belle anecdote de sa bouche : les
voisins dans les années difficiles
d’avant et après guerre, sans
doute jaloux, demandaient :

« Comment se procurent-ils l’argent
pour tous ces voyages à
l’étranger ? »...

C’est par cette anecdote que je
veux terminer ma présentation.
Je ne suis certes pas espérantiste,
mais je trouve grandiose qu’ici
à Rotterdam, en 2008, il y a tant
d’espérantistes. Merci de votre
attention.

Texte original néerlandais traduit depuis l’espéranto en français par André Morio.

Source : la version en espéranto de Bert de Witt publiée dans la revue « Sennaciulo » de sept-oct. 2008.