Dans la série “Les espérantistes suisses se distinguent”. Portrait : Jean-Marc Leresche

Publié le mardi 24 mai 2005 par admin_sat

Jean-Marc Leresche est né en 1971 au Locle (NE)
où il a suivi toute sa scolarité obligatoire.

A la fin des années quatre-vingt, il fit la
connaissance de Mme Mireille Grosjean avec qui il apprit l’allemand durant deux ans. Lors des leçons, il arrivait qu’elle parle de l’espéranto. A cette époque, M. Leresche apprenait déjà l’anglais, le latin et le grec en plus de sa langue maternelle, le français.

Il opta ensuite pour l’École supérieure de commerce de La Chaux-de-Fonds dont il obtint le titre de maturité en 1992. Il ne pensait pas que l’espéranto puisse devenir, un jour, une réalité.

L’histoire aurait pu s’arrêter là et les allusions
de son enseignante rester vaines. Mais la vie réserve parfois d’excellentes surprises…

En juillet 2004 (soit quelque 16 ans plus tard), la presse locale fit paraître un article consacré à la participation de Mme Grosjean au 89e congrès universel d’espéranto à Pékin : ce fut le déclic ! Jean-Marc Leresche voulut en
savoir plus et chercha des informations sur l’internet. Parmi de nombreux sites, il trouva celui de « Lernu » (www.lernu.net) qui propose non seulement des explications quant au mouvement espérantiste, mais aussi des cours progressifs gratuits. Sans attendre, il se mit assidûment au travail : il suivit quatre cours pour
débutants à raison d’une heure par jour. Après deux mois d’apprentissage (soit environ une soixantaine d’heures), il avait atteint un niveau jugé bon par certains autres espérantophones confirmés (niveau du bac dans les langues
étrangères, à l’écrit et à l’oral). Grâce au site de
“Lernu“, il a noué des contacts avec d’autres utilisateurs à travers le monde (Lituanie, Pologne, Hongrie, France, Belgique, …) sans problèmes de compréhension.

Parallèlement, il termina avec succès un cours par correspondance offert par Espéranto-Jeunes France
(www.esperanto-jeunes.org).

Deux mois après le début de son apprentissage, il ne manqua pas de reprendre contact avec Mme Grosjean et d’autres de ses exenseignants actifs dans le mouvement espérantophone.

Il était capable d’écrire une page dactylographiée sans fautes. Membre de la Société suisse d’espéranto (SES), de
l’Association universelle d’espéranto (UEA) et de la Ligue internationale des enseignants espérantistes (ILEI), il a trouvé dans ces associations un accueil, une occupation et un intérêt que d’autres groupes locaux n’avaient pu
lui offrir.

Depuis 1993, M. Leresche est enseignant privé autodidacte : il apporte son aide et son soutien aux élèves dans l’apprentissage de l’allemand et du français. Persuadé que l’espéranto présente de multiples avantages dans la
connaissance des langues nationales, il ne manque pas une occasion d’en parler à ses élèves et à son entourage.

Cette brève biographie montre que, parfois, de petites graines semées dans une terre fertile peuvent donner de beaux fruits même seize ans plus tard !