Sortie de cauchemar au Burundi

Publié le mercredi 12 janvier 2005 par admin_sat , mis a jour le samedi 12 mars 2005

Cruellement éprouvé durant des années par un conflit interethnique, le Burundi s’ouvre off iciellement
à l’espéranto. Le ministre de la Culture du Burundi a en effet accueilli des représentants de l’association Universala Paco-Socio.

Après une recherche sérieuse sur l’influence de la Langue Internationale sur la culture au Burundi, il a autorisé la création de cette association et permis l’introduction de l’espéranto dans la société de ce pays dont les langues officielles sont le français et le kirundi.

UPS se fixe pour tâches d’établir des relations avec le centre Unesco du Burundi, d’oeuvrer à la propagation de la Paix universelle, de faire le nécessaire pour l’adoption de la langue universelle dans la société burundienne. La demande pour l’établissement de relations avec le centre
Unesco a reçu la signature du ministre de la Culture. 126 élèves, de niveau universitaire, sont inscrits aux cours.

L’intérêt est très grand dans la capitale, Bujumbura, où beaucoup de personnes voudraient apprendre l’espéranto. Ici comme dans beaucoup d’autres pays d’Afrique, le besoin
en ouvrages d’étude, de lecture, en documents relatifs à la Paix en espéranto et autres, est immense. Il est à souhaiter que cet exemple soit suivi dans beaucoup d’autres pays africains où la guerre s’ajoute à tant d’autres malheurs.

Universala Paco-Asocio, BP. 1760, Bujumbura,Burundi.
C’est un symbole très fort et un clin d’oeil à Jules Verne dont le centième anniversaire de la mort sera commémoré l’an prochain. Il avait pressenti un beau destin pour l’espéranto. Son ultime roman “Voyage d’études”, inachevé, le mettait en scène en Afrique équatoriale.