Attendu au Japon comme en Chine

Publié le lundi 1er novembre 2004 par admin_sat , mis a jour le vendredi 29 octobre 2004

Contrairement aux insinuations de L.-J. Calvet qui s’apitoie sur le sort des Chinois susceptibles d’être amenés à apprendre l’espéranto, ceux-ci voudraient bien avoir la possibilité de choisir une langue qui, en leur permettant mieux communiquer avec le monde, leur éviterait surtout de dilapider des moyens considérables en temps et en argent.

De même que Le Monde, Die Welt (Allemagne), Repubblica (Italie), Lietuvos rytas (Lituanie), le quotidien polonais Rzeczpospolita a publié en publicité, le 26
septembre, un document intitulé "Pourquoi j’ai investi en Pologne ?” payé par Etsuo Miyoshi, directeur de Swany Corporation Le texte intégral en traduction espéranto
paraît en pages 3 à 5 du présent numéro. (Voir aussi en page II de La SAGO de mars-avril 2004, n° 4, à propos de lui).

Extrait de son plaidoyer pour l’espéranto :

R : Mais c’est une langue artificielle !
EM : L’artificialité appartient à l’essence de l’humain. Est-il possible de critiquer l’homme, qui a maîtrisé le feu, inventé la roue et produit des avions ? Par ailleurs, accuser la langue internationale à cause de
son artificialité n’est pas tout fait juste. Les règles grammaticales et le vocabulaire sont issus des langue naturelles. Vous, en tant que Polonais, connaissez peut-être déjà la moitié des mots sans consulter un dictionnaire. Des centaines de langues internationales ont été inventées à partir du Moyen Âge, mais la seule qui ait gagné des locuteurs et qui continue de vivre est l’espéranto.