“Et si l’espéranto remplaçait l’anglais ?”

Publié le lundo 19a septembro 2005 par admin_sat

Sous le titre "L’insulte faite à Babel", le journal genevois "Le Courrier" [1] a publié sur deux pages un tour d’horizon sur l’espéranto. "Le Courrier" est un journal alternatif d’information et d’opinion.

Il y est question du Congrès Universel d’Espéranto qui a eu lieu à Vilnius (Lituanie), de l’origine de l’espéranto, de ses aspects linguistiques et de son initiateur, de son travail de traduction. Il n’y manque pas les titres de deux ouvrages importants pour comprendre l’origine et la raison d’être de l’espéranto : "L’homme qui a défié Babel", de René Centassi et Henri Masson, et "Le défi des langues", de Claude Piron, et aussi des coordonnées pour s’informer sur la langue et l’apprendre à Genève et Lausanne, et aussi par Internet par le site www.lernu.net. Sur la seconde page, sous le titre "Et si l’espéranto

remplaçait l’anglais", apparaît un résumé de la thèse "Coûts et justice linguistique dans l’élargissement de l’Union européenne" du chercheur suisse François Grin [2]. Donc, un travail d’information vraiment sérieux. A côté d’une illustration qui montre Lénine, Ben Laden, George W. Bush et Saddam Hussein apparaît la question " Le monde serait-il différent si ses dirigeants parlaient la même langue ? ".

Voici une bonne question à laquelle on peut répondre que l’on ne doit rien espérer de dirigeants qui conduisent de travers, en état d’ébriété religieuse, entre autres d’un président élu non point par le peuple, mais par le complexe militaro-industriel des États-Unis pour la mise à sac du monde (souvenons-nous toujours du discours de janvier 1961 du président Eisenhower [3]).

Mais souvenons-nous aussi de l’avis d’un ancien ministre anglais, Robert Cecil, Lord of Chelwood (1864-1958), Prix Nobel de la Paix en 1937, qui, à une période où le gouvernement français faisait tout son possible pour torpiller l’espéranto, avait pris la défense de cette langue à la Société des Nations : “ Une langue mondiale n’est pas nécessaire seulement pour les intellectuels mais d’abord pour les peuples eux-mêmes